Art Tibet Cham Sem
Ecole de Manali

Ecole de Manali

PROJET EDUCATIF

Le pensionnat de Manali

Il est situé en Inde sur les contreforts de l’Himalaya, dans la vallée de Kullu, quelques kilomètres avant la ville de Manali. Il s’agit de la région de l’Himachal Pradesh, au sud du Ladakh. Le pensionnat reçoit 340 enfants, garçons et filles à parité égale, ainsi qu’ une équipe enseignante de 33 personnes : 16 professeurs et 17 non-enseignants. La vocation de cet établissement original et de grande qualité éducative et humaine est la prise en charge gratuite en internat d’enfants des familles les plus défavorisées, du nord de l’Inde au Ladakh, et ce dans un esprit de paix et de fraternité universelle. La plupart de ces enfants, fils et filles de nomades ou de cultivateurs, n’auraient pas la possibilité d’être scolarisés sans ce pensionnat.

En 2004, l’équipe d’Art Tibet Cham Sem, très touchée par l’état d’esprit altruiste des dirigeants de cette école, et la dimension d’entraide et de compassion inculquée aux enfants, a souhaité soutenir ces efforts sur le long terme. Depuis sa création, ne percevant que très peu de subventions de l’état indien, l’école a rencontré de réelles difficultés. Autrefois située dans des bâtiments exigus et vétustes, (voir le film ci-dessous) Palki, la directrice, a fait appel à une fondation anglaise qui a financé la construction de nouveaux bâtiments et le déménagement a eu lieu en 2010. La nouvelle école, prévue pour pouvoir accueillir dans le futur jusqu’à 500 pensionnaires, pourrait paraître luxueuse vue de l’extérieur. Il n’en est rien. La vie est très simple au pensionnat et Palki a à coeur d’accompagner dans de bonnes conditions ces enfants jusqu’au terme de leurs études, avec le soutien de notre association.

Art’Tibet organise des parrainages pour soutenir le pensionnat. Cependant il ne s’agit pas de parrainages individuels, car dans un souci d’équité, notre équipe a choisi de parrainer le groupe des enfants, et non pas des individus, en distribuant les parrainages entre tous, plutôt qu’en soutenant certains enfants seulement.

Les enfants de Manali, de 4 à 16 ans vivent au pensionnat du 1er septembre au 30 juin. Au moment de la rentrée, les parents les accompagnent, traversant pour ce faire les chaînes de montagne qui les séparent de Manali.

Les écoliers ont pour toute possession leur petite malle. Ils savent qu’ils ne retrouveront leurs parents qu’au mois de juin, la distance les séparant de leur famille étant trop grande et le climat de l’Himalaya rendant la montagne infranchissable pendant l’hiver. Ces enfants sont prêts à de grands efforts pour acquérir une instruction qui, sans cette école, ne serait pas à la portée de leurs familles. L’association ayant envoyé à Manali un professeur de musique, et plus tard, un professeur de yoga, nous avons été impressionnés à leur retour, d’apprendre avec quelle détermination enthousiaste ces écoliers s’adonnent à leurs études, les plus grands soutenant les plus petits. Le cursus scolaire va de la maternelle, jusqu’à l’équivalent en France de la classe de première. La dernière année, qui équivaut à la terminale, se poursuit à l’Ecole Gouvernementale Indienne. Au pensionnat de Manali, on apprend comme partout les maths, les sciences naturelles, la physique, mais également l’Anglais, le Sanscrit (langue écrite de référence en Inde), l’Hindi qui est la langue locale indienne, mais également le Tibétain, langue de souche des pays himalayens dans cette région. Le sport et la danse et particulièrement les danses traditionnelles ont leur place dans l’emploi du temps hebdomadaire. Mais aussi la vie spirituelle: un moine enseigne aux enfants le catéchisme bouddhiste, et les journées commencent par un moment de prière que tous apprécient.

Le cursus scolaire n’est pas tout: côté tendresse il y a les 7 « Mamies », ces dames un peu âgées qui câlinent les enfants et leur apportent l’amour et la douceur dont ils sont privés, loin de leurs parents.

Aujourd’hui, avec le soutien de nos parrains, marraines et partenaires, nous sommes très heureux de pouvoir accompagner le développement de cette structure au fil du temps : différents types de financement sont à l’œuvre : achat de fournitures scolaires et de livres, de médicaments, visite d’un médecin régulièrement, participation au budget alimentaire. Egalement, avec l’aide des Fondations Grésigny, Fondaher et Philippe Daher qui nous épaulent depuis 2005, le pensionnat a pu se doter de matériels onéreux et indispensables, comme par exemple un chauffage, un groupe électrogène, une bibliothèque, des ordinateurs etc… Un médecin vient régulièrement au pensionnat pour soigner les enfants, et une infirmière est présente à temps complet. Nous sommes toujours à la recherche de dentistes bénévoles, souhaitant passer quelques temps au pensionnat de Manali pour soigner les enfants. Des dentistes ont déjà gracieusement offert leur aide pour faire de la prévention à l’école. Mais des soins sont indispensables régulièrement, et nous lançons un appel aux bonnes volontés pour soigner les enfants.

Pourquoi choisir le don mensuel ?
Les dons mensuels nous permettent de planifier nos actions à moyen et long terme et donnent à l’association des revenus réguliers. Nous préférons que nos parrains et marraines offrent mensuellement une somme qui ne pénalise pas leur budget pour pouvoir continuer leur soutien sur le long terme.

Sachez qu’avec peu de moyens donnés ici, nous pouvons faire beaucoup là-bas.

Art’Tibet parraine également des jeunes sortant de l’école, désireux d’apprendre un métier.

Deux jeunes filles, dont une orpheline, sont à présent en fin de cursus d’écoles d’infirmière, et nous nous apprêtons à financer les études de deux nouveaux jeunes fin 2021. Il s’agira pour eux d’apprendre un métier qui enrichira leur communauté d’origine à leur retour chez eux: nous lançons un appel à toute personne souhaitant accompagner un adolescent dans ses études, ou en apprentissage.

On constate en effet qu’à la fin du cursus scolaire, les possibilités financières étant inexistantes, les étudiants n’ont pas d’autre choix que de retourner travailler aux champs avec leur famille ou de s’enrôler dans l’armée Indienne. Avec une formation complémentaire, ils pourraient pourtant apporter beaucoup à leur communauté, ayant reçu une bonne instruction scolaire en amont.


Contactez-nous, n’hésitez pas, votre aide nous est précieuse !